Une soirée qui tourne bizarrement

Le Courrier de Diké

Saisir les maillets et les marteaux. Marcher en silence. Serrer les dents. Converger vers la Cour. Faire sauter les verrous. Enfoncer les portes. Grimper les marches. Lever les poings. Crier.

Le temps s’arrête. Une seconde de répit.

Puis le mouvement reprend. Le cri de rage devient un cri de ralliement. Raz de marée humain. Une déferlante de femmes unies par la colère.

Les maillets s’activent. Détruire les murs, brique après brique. Brûler les livres, page après page. Déchirer ces lois inutiles et hypocrites, ce code négligé ou négligeant, ces procédures sidérantes et orwelliennes.
Disloquer les bancs du prétoire.

Démanteler ce simulacre de tribunal qui bafoue la justice. Qui maquille les crimes en simples délits. Qui relaxe les violeurs, et achève les survivantes.

Et se réveiller.

En guise de tsunami féministe, il n’y a que quelques larmes de rage impuissante sur ma joue.

RIP. Rape In Peace. Violez en paix.

Et…

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